Le championnat beninois 2024-2025, démarré depuis quelques mois se déroule avec cette dernière saison de transition avant un retour à la formule linéaire (ligue 1, ligue 2 et ligue 3) pour le compte de l’exercice 2025-2026. Un rendez-vous qu’aucun club ne veut manquer. Et les attaquants jouent à la perfection leur rôle, soumettant gardiens et défenseurs au supplice. Voici le top 5 des attaquants les plus prolifiques du championnat.
Il faut rappeler qu’à l’issue des 34 journées, le premier de la zone A affrontera celui de la B pour désigner le champion et le vice-champion du Bénin . Le vainqueur de cette rencontre va représenter le Bénin au tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF et le vaincu disputera le tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF.
L’enjeu est donc de taille.
Chaque point remporté a son pesant d’or, et chaque but marqué a son importance. Très attendus, les attaquants se sont « déchaînés » comme des fauves pour mettre en mal les défenses adverses. Mais un fait attire l’attention dans cette quête de couronne. En effet, après la 29 ème Journée donc à 5 journées de la fin du championnat, des 5 meilleurs buteurs du championnat, 4 sont issus de la zone A et un seul de la Zone B. Ils sont :
1- Moussa Yarou Mayé, Panthères FC de Djougou, 16 buts (Zone A)
2- Didier Chabi, Cavaliers FC de Nikki, 13 buts (Zone A)
3- Clément Ogou, Ayema FC , 11 buts (Zone B)
4- Malick Traoré, Banigansé FC de Banikoara, 11 buts (ZONE A)
5- Hospice Ahomadegbe , Loto-Popo, 10 buts (Zone A)
La question se pose alors de savoir si ce sont les défenseurs de la zone A qui sont trop faibles et permettent aux attaquants de marquer beaucoup de buts ou ce sont plutôt ceux de la Zone B qui sont trop forts et rendent les attaquants moins productifs ? Il faut toutefois rappeler que Hospice Ahomadegbe, avant de rejoindre Loto Popo était pensionnaire de Aziza FC, un club de la Zone B. Il n’en demeure pas moins qu’il a également marqué sous ses nouvelles couleurs. Cette domination est d’autant plus étonnante car ces dernières années ce n’était pas le cas, d’où la question.
Fabrice Kouton
