Longtemps perçue comme une activité réservée à une couche, l’escrime connaît un essor remarquable au Bénin sous l’impulsion de la Fédération Béninoise d’Escrime (FBE), présidée par Jacques Okoumassoun. Désormais, ce sport, qui allie technicité et réflexion, se démocratise et s’adresse à des pratiquants diversifiés, sans distinction d’âge, de sexe, de milieu social ou de capacités physiques.
Pour changer les mentalités et rendre l’escrime plus populaire, la FBE a déployé diverses actions : ateliers de découverte, équipements modulables et qualification des entraîneurs. Jacques Okoumassoun souligne l’ambition de ce projet : faire bénéficier le plus grand nombre, des plus jeunes aux plus âgés, des atouts de cette discipline.
Plus qu’un simple jeu sportif, l’escrime porte une dimension formatrice, comme l’explique le dirigeant : « Elle enseigne le fair-play, la discipline mentale et l’attention, des qualités essentielles pour favoriser le lien social. » C’est dans cette optique que la fédération collabore avec des établissements scolaires et des structures locales pour inclure l’escrime dans des projets pédagogiques et encourager le dialogue intercommunautaire.
Cette démarche inclusive a permis de révéler des aptitudes dans des zones où ce sport était méconnu. Des tournois régionaux et des échanges entre clubs sont désormais monnaie courante, fédérant une audience toujours plus large d’enthousiastes et de curieux.
En ouvrant l’escrime au plus grand nombre, le Bénin prouve que ce sport peut être un levier d’équité et de fraternité, mêlant héritage athlétique et avancée sociétale.






