Le stade Ébimpé et le stade Félix-Houphouët-Boigny ont résonné comme jamais aux couleurs vert, jaune et rouge. À l’occasion des 7ᵉ et 8ᵉ journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Guépards ont joué à Abidjan… mais avec l’impression d’évoluer à domicile.
La communauté béninoise en Côte d’Ivoire a encore une fois prouvé sa force de mobilisation. Drapeaux géants, chants en boucle, sifflets et tambours : tout était réuni pour pousser les Guépards. Dans les travées, les supporters béninois donnaient de la voix à chaque action, transformant chaque offensive en clameur et chaque défense en encouragement. « Ici, c’est comme à Cotonou ! », lançait un supporter hilare, enveloppé dans le drapeau national. Derrière cette ambiance de feu, on retrouve l’Association des Béninois de la diaspora ivoirienne (ABDI). Sous la houlette de son président Noël Avini, avec le soutien indéfectible du consul honoraire du Bénin en Côte d’Ivoire, son Excellence Ernest Darboux et de son bras droit, le président d’honneur David Daouda Challa, la communauté béninoise en Côte d’Ivoire a encore une fois prouvé sa force de mobilisation.
Une marée rouge, jaune et verte ! Drapeaux géants, chants en boucle, sifflets et tambours : tout était réuni pour pousser les Guépards. Dans les travées, les supporters béninois donnaient de la voix à chaque action, transformant chaque offensive en clameur et chaque défense en encouragement.
« On a quitté Yopougon à 6 h du matin pour être sûrs de ne rien rater. Quand il s’agit des Guépards, on répond toujours présent ! », lance Mireille Dovonon, une supportrice enroulée dans son drapeau national.
À côté d’elle, Rodrigue Kpanou brandit fièrement une pancarte aux couleurs béninoises :
« Même loin de Cotonou, on reste béninois dans le cœur. Ici, Abidjan devient Kouhounou le temps d’un match ! »
Une organisation millimétrée
Cette ferveur n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, l’ABDI orchestre une logistique impressionnante pour fédérer les Béninois d’Abidjan : bus affrétés, points de rassemblement, distributions de gadgets aux couleurs nationales… tout est pensé pour que les Guépards sentent l’appui de leurs compatriotes.
« Notre mission, c’est que les joueurs sachent qu’ils ne sont jamais seuls. La diaspora est leur famille, leur force ! », explique fièrement un membre de l’ABDI, tambour à la main.
Plus qu’un match, une fierté nationale
Dans des stades pourtant ivoiriens, on entendait battre le cœur de tout un peuple derrière ses joueurs. Un mélange de passion, de fierté et d’appartenance.
« Quand l’hymne national retentit et que tout le monde chante à l’unisson, j’ai des frissons. On est loin du pays, mais on le porte dans nos tripes ! », confie Sylvain Hessou, le visage peint aux couleurs du drapeau.
Une chose est sûre : à Abidjan, les Guépards peuvent compter sur une meute bruyante, fidèle et passionnée. Et ça, c’est peut-être leur plus belle victoire en dehors du terrain.
Cette ferveur n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, l’ABDI orchestre une organisation millimétrée pour que les Béninois d’Abidjan deviennent un véritable 12ᵉ homme. Bus affrétés, points de rassemblement, distributions de gadgets aux couleurs nationales : rien n’a été laissé au hasard.






