
Dans une démarche pédagogique, Claude Paqui a d’abord amené les arbitres à cerner les mots « éthique » et « responsabilité ». Il a laissé entendre que le mot « éthique », selon le dictionnaire Larousse, renvoie à l’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un. Il renchérit en expliquant que l’éthique dans l’arbitrage au football, désigne l’ensemble des principes moraux et des valeurs qui guident le comportement des arbitres dans l’exercice de leur fonction. Elle implique la justice, l’intégrité, l’impartialité et le respect des
règles et des personnes.A partir de cette définition, Claude Paqui a insisté sur la responsabilité, l’impartialité, l’intégrité, l’objectivité, la déontologie de l’arbitre. Pour lui, le rôle du corps arbitral est de faire respecter les règles du jeu, siffler les fautes, appliquer les règles du temps de jeu et gérer les décisions de match. Pour finir, il a insisté sur le fait que l’arbitre n’a absolument aucun droit de fausser de bonne foi le résultat d’un match.
A sa suite, Gilles Toupé, président de la Commission des arbitres, a insisté sur la « responsabilité » de l’arbitre. Pour lui, l’arbitre doit être discret et doit inspirer confiance. L’arbitre peut se tromper de bonne foi, mais il est inconcevable que l’arbitre choisisse de se tromper délibérément. Pour finir, il a invité les arbitres à être dignes dans l’exercice de leurs fonctions. Ensuite, Thomas Boko, Responsable du département de l’arbitrage, a aussi appelé les arbitres à plus de « responsabilité ».
Tour à tour, les membres de la commission des arbitres ont exprimé leur satisfaction par rapport à cette causerie. Ils ont exprimé leur volonté de voir perpétuer cette initiative. Il faut rappeler que cette causerie a été initiée dans le cadre de la semaine mondiale du football organisée par la FIFA.