Le chiffre 6 s’impose aujourd’hui comme un marqueur fort dans l’histoire récente du football béninois. Il représente le nombre d’éditions consécutives de la Coupe d’Afrique des Nations auxquelles le Bénin n’a pas pris part depuis sa dernière apparition en phase finale, en 2019.
Cette année-là, la sélection nationale béninoise avait pourtant marqué les esprits. Qualifié pour la CAN en Égypte, le Bénin avait réalisé le plus grand exploit de son histoire en atteignant, pour la première fois, les quarts de finale de la compétition. Après une phase de groupes conclue sans défaite, les Béninois avaient éliminé le Maroc en huitièmes de finale avant de s’incliner face au Sénégal, futur finaliste. Une performance historique qui laissait entrevoir un avenir prometteur.
Mais depuis cette campagne mémorable, le Bénin a manqué six phases finales consécutives de la CAN. Six éditions sans rendez-vous continental, marquées par des campagnes qualificatives souvent disputées mais insuffisantes pour retrouver l’élite africaine. Cette longue absence a nourri frustration et attentes chez les supporters, tout en rappelant la difficulté de s’installer durablement au plus haut niveau africain.
Le chiffre 6 incarne ainsi une période de transition, de reconstruction et parfois de remise en question. Il symbolise surtout une attente prolongée depuis ce quart de finale de 2019, devenu une référence et un point d’ancrage dans la mémoire collective du football béninois.
Aujourd’hui, alors que le regard est tourné vers l’avenir, ce chiffre n’est plus seulement celui de l’absence, mais aussi celui d’un défi à relever : mettre fin à cette série et renouer avec la Coupe d’Afrique des Nations, afin d’écrire une nouvelle page après celle, inoubliable, de 2019.






