
C’est vrai que dès qu’il y a un enjeu, il y a la pression. Mais aujourd’hui, personnellement, j’ai suffisamment de vécu pour gérer ce genre de situation. On en parle quelques fois dans le vestiaire. Je connais un peu la mentalité qu’il faut avoir dans ces moments, même si les réalités ne sont pas pareilles. Je m’adapte vite à cette situation, en venant au club, je
savais qu’on allait jouer pour ce type d’enjeu en fin de saison. Je m’y étais préparé. On doit tout faire pour y arriver.Le métier de gardien est très difficile dans la mesure où il est difficile de remplacer facilement un titulaire. Vous êtes le deuxième gardien et quand on s’appelle Saturnin Allagbé, ça doit être difficile ?
Personne n’est content quand il ne joue pas. Après, le discours n’était pas le même qu’à mon arrivée. Mais je reste professionnel comme je le dis toujours. Le club sait ce que je veux ou voulait. On a eu des discussions. Après, je respecte le groupe et les décisions du coach, même si tout ne se passe pas comme prévu. L’idéal c’est de rejouer plus régulièrement parce que ça manque et j’ai encore prouvé sur les quelques matchs que j’ai eu à jouer. Donc, je garde cette mentalité de compétiteur.
Le mercato est déjà là, vous restez en Bulgarie ou vous avez déjà d’autres pistes ?
Actuellement, je suis à Botev et on verra à la fin de saison. Je ferai le point. Il reste encore quelques matchs pour bien finir la saison. Après, l’objectif c’est repartir sur de meilleures bases la saison prochaine par la grâce de Dieu.