Le promoteur de la Compagnie Africaine Maurisson (CAM), Jonathan Maurisson, a accordé un entretien à la presse à la suite du report de la CAM Bénin 2025. Entre changements majeurs, nouvelles orientations et ambitions continentales, il explique la vision qui anime son équipe.
Prévue initialement en août, la CAM Bénin 2025 se déroulera finalement du 15 novembre au 6 décembre.
« Nous avons décidé d’aller avec huit équipes prêtes pour cette première édition. Il fallait repartir sur des bases solides, après les contraintes rencontrées », explique Jonathan Maurisson.
Le Hall des Arts, site initial, a été remplacé par le Centre Soweto à Akpakpa, un lieu plus adapté à l’esprit populaire de la compétition.
Une nouvelle discipline en gestation : Selon le promoteur, la CAM n’est plus seulement un tournoi : c’est désormais un nouveau sport africain.
« Avec le temps, nous avons compris qu’il fallait créer une discipline à part entière, avec ses propres règles et formats. Aujourd’hui, tout a changé : les lois du jeu, la durée des matchs, les équipes ».
Chaque formation comptera quatre joueurs et un gardien sur le terrain, pour un total de 13 joueurs par équipe.
Le “foot goal”, un projet continental : La CAM s’inscrit dans un projet plus vaste baptisé foot goal, version professionnelle du football de rue.
« Ce sport est né en Afrique, il reflète nos réalités et nos valeurs. Nous voulons le structurer pour que nos jeunes puissent en vivre. L’objectif, c’est de bâtir une économie sportive africaine, par et pour les Africains », insiste Maurisson.
Après plusieurs éditions réussies en Côte d’Ivoire, il ambitionne désormais d’organiser une Coupe d’Afrique et, à l’horizon 2028, une Coupe du Monde du foot goal.
Une organisation sécurisée et professionnelle : Pour cette édition béninoise, l’organisation s’appuie sur l’expertise de l’agence Île Sacrée, reconnue pour son expérience événementielle.
« Nous avons tiré les leçons des éditions précédentes. Toutes les dispositions ont été prises pour garantir une compétition bien encadrée et sécurisée », rassure-t-il.
Jonathan Maurisson conclut avec une promesse :
« Nous voulons que la CAM soit proche du peuple. Dès les prochaines éditions, les matchs se joueront dans les quartiers, au contact des fans. C’est là que bat le vrai cœur du sport africain ».






