La ville d’Aplahoué s’apprête à accueillir l’événement phare du sport scolaire au Bénin : la 5ᵉ édition du Championnat National Scolaire. La fête aura lieu au Stade Omnisports de la localité du 21 au 28 juin 2025. Une semaine d’émotions, de performances et de découvertes, rythmée par la passion et l’engagement de 1488 jeunes athlètes venus des 12 départements du pays. Pendant 7 jours de compétition acharnée, les talents de demain s’affronteront dans 5 disciplines majeures : Le Football (Filles et Garçons), l’Athlétisme (Filles et Garçons), le Basketball (Filles et Garçons), le Handball (Filles et Garçons) et le Volleyball (Filles et Garçons). Ainsi, près de 1500 jeunes athlètes de moins de 15 ans sont concernés par cette compétition. Aux côtés des athlètes, 48 jeunes officiels, formés avec rigueur, officieront sur les différents terrains, incarnant le sérieux et la relève de
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l’arbitrage. À quelques jours du démarrage de l’édition 5 du Championnat National Scolaire du Bénin, Aplahoué 2025, le premier responsable en charge de l’organisation de cet événement grande nature lève un coin de voile sur le niveau de la préparation, les attentes et les perspectives au micro de nos confrères de Bénin TV.
Bonjour, Monsieur le directeur de l’OBSSU. Ce sera pour la deuxième fois depuis que vous avez pris les commandes de l’OBSSU que vous organisez le championnat national Scolaire. Est-ce qu’on peut dire à cette date que tout est prêt pour l’organisation ?
Dr Victor Lawin : Bien, je voudrais vous remercier d’ailleurs pour cette invitation pour parler directement à nos athlètes et à la population béninoise. Je confirme que tout est prêt pour que nous déroulons la compétition.
Il y a combien d’apprenants à peu près qui sont attendus du côté d’Aplahoué ?
Au jour d’aujourd’hui, nous avons 1488 élèves, plus d’une centaine de coachs. Nous avons 108 coachs, 48 jeunes officiels qui vont organiser cette compétition.
Est-ce que vous donnez l’assurance aux parents qui vont laisser leur enfant parce qu’il y en a qui vont venir du septentrion, du Benin profond, comme on le dit, que leurs enfants seront logés dans de bonnes conditions ?
Comme d’habitude, vous savez qu’au niveau du ministère des Sports, aujourd’hui, la sécurité de nos enfants est une chose sur laquelle le ministre Benoît Dato ne lésine pas. Nous avons aujourd’hui 17 sites d’hébergement qui sont réservés. Aujourd’hui, si vous ne savez pas faire, vous êtes un particulier, vous n’avez pas la chance de trouver où dormir dans le département du Mono-Couffo en général, puisque nous sommes venus également vers le Mono à Lokossa. Donc, plusieurs hôtels ont été réservés à Lokossa également pour la circonstance.
Quelles sont les disciplines qui sont retenues pour ce championnat scolaire édition 2025 ?
Pour l’Édition 2025, nous avons cinq disciplines fondamentalement avec quelques épreuves à l’intérieur de certaines disciplines. Alors, nous avons le football féminin et masculin, nous avons le volley-ball féminin et masculin, le handball féminin et masculin, l’athlétisme féminin et masculin et le basketball féminin et masculin, mais à l’intérieur du basketball, nous avons une autre épreuve sur laquelle nous allons revenir.
Est-ce que vous pouvez nous donner une exclusivité ? Est-ce que ce sera du basketball 3 contre 3 ?
Exactement, c’est le basketball 3 contre 3 puisqu’aujourd’hui, si vous vous rappelez, avec la participation du Bénin à toutes les compétitions régionales et internationales, nous faire la promotion de cette discipline. Donc, pour nous, au niveau du ministère des Sports, le ministre a souhaité à ce que nous donnons cette possibilité à tous les enfants qui viennent au niveau du championnat national scolaire de s’essayer. Et là, puisque nous avons une équipe d’experts qui sont recrutés et déployés sur toute l’étendue du territoire, ils constituent des pôles de sélection de ces talents. Et à la fin, nous pourrions un vivier.
On s’imagine que ça fait partie des nouveautés pour cette édition 2025. En dehors de ça, qu’est-ce qu’il y a comme changement majeur ?
Oui, je crois que ça, c’est la première nouveauté. La deuxième, c’est l’extension de la discipline à toutes les catégories de sexe, puisque autrefois, il y a que nous prenons le football masculin et féminin, mais au niveau du handball, ça a été souvent féminin, le volley-ball, ça a été souvent masculin. Donc, cette année, nous avons dans les cinq disciplines des athlètes en filles et en garçons. Ça, c’est la deuxième. Troisième nouveauté, c’est la question du relais medley. En fait, c’est au niveau de l’athlétisme, nous avons des jeunes qui pratiquent le 100 mètres, le 200, le 400 et le 800. Nous avons constaté qu’en Serbie, la dernière fois que nos jeunes athlètes ont performé au niveau du circuit de plume. On s’est dit, pourquoi ne pas déjà commencer par les initiés à cette épreuve-là ? Donc, ça fait partie des nouveautés de cette année. Une autre nouveauté, c’est l’instauration d’une commission de recours parce que là, toutes les fois, vous entendez, il y a des contestations. Le comité de règlement des litiges n’arrive pas toujours à trancher. Donc, on s’est donné une autre étape de recours. Lorsque nous ne sommes pas d’accord avec les résultats on sait à qui s’adresser. Et là, ça permet, en tout cas, de donner plus de légitimité à ce que nous sommes en train de faire et la confiance à tous ceux qui participent.
Est-ce que nous pouvons avoir une idée des chiffres du nombre de collèges qui participent à ce championnat scolaire ?
Aujourd’hui, nous avons environ 152 collèges qui viennent à la suite, bien sûr, de l’organisation de plus de 700 qui se sont inscrits au niveau de la phase communale. C’est qu’il y a des éliminations. Rappelons que la phase nationale du championnat scolaire, c’est en trois étapes : la phase communale, la phase départementale et la phase nationale. Donc, aujourd’hui, nous avons 152 collèges, y compris, les privés parce que là, j’avais oublié de le signaler qu’il fait partie des innovations de cette édition. Cette année, l’édition 2025 a ouvert la porte à toutes les écoles privées du Bénin, donc aujourd’hui nous avons et le public et le privé. Ça veut dire que la détection ne serait plus uniquement au niveau du public mais est étendue au niveau du privé. Notons à ce niveau que trois établissements privés ont pu se faire qualifier pour la phase nationale et ça, c’est un bon début pour nous et nous remercions bien sûr tous ces établissements qui ont cru en la chose et qui ont permis à ces enfants de s’inscrire et puis de compétir en toute transparence avec les autres du public.
Qu’est-ce que vous avez à dire aux athlètes, qui seront en compétition pendant une semaine du côté d’Aplahoué ?
Bien, si j’ai quelque chose à leur dire, c’est de se concentrer et de montrer tout le talent qu’ils ont en eux pour permettre à la population de découvrir que nous avons beaucoup de talent dans le Bénin profond comme nous avons l’habitude de le dire. Deuxième chose, se donner également pour que ce comité d’experts, de détection du talent puisse également les retenir parce que pour nous, il nous faut un vivier dans lequel des regroupements seront faits parce que d’ici 2, 3, 4 ans, on a quand même envie d’avoir la coupe au niveau du championnat scolaire sous-régional, au niveau des gymnasiades que la Fédération internationale de sport scolaire organise. Mais avant qu’on ait ça, il faut préparer les étudiants, il faut préparer des élèves à ces compétitions-là. Et comment les préparer ? C’est bien-sûr à travers ces organisations, ces détections et des regroupements des camps que nous aurons à faire dans chaque discipline. Il faut dire aujourd’hui, nous ne participons pas à cette compétition dans une seule discipline. Il faut au moins dans les 5 disciplines et ça, c’est systématique en homme et en dame.
