Prévu pour se tenir du 12 au 16 décembre 2025 au Caire, en Égypte, les 6es African Inline Speed Skating Championships et les 4es African Inline Freestyle Skating Championships n’auront finalement pas lieu. Un énième camouflé pour le Béninois Nathanaël Koty.
Pourtant, tout semblait se mettre en place après l’invitation officielle datée du 7 novembre 2025 et signée par le président de World Skate Africa (WSA), Nathanaël Koty conviant les Fédérations membres à ce grand rendez-vous continental. Le Bénin, particulièrement engagé à travers sa fédération nationale, s’apprêtait déjà à envoyer une délégation compétitive pour défendre ses couleurs sur les deux disciplines.
Mais, comme depuis 2023, le monde du Roller Sports africain va devoir une nouvelle fois composer avec l’absence d’un événement majeur. À l’issue d’une session extraordinaire tenue le lundi 24 novembre 2025, le Comité exécutif de World Skate Africa a annoncé, par la voix de son secrétaire général, Julien Konan, l’annulation pure et simple de l’édition 2025. L’instance évoque des « raisons indépendantes de sa volonté » et reporte l’organisation des championnats à l’année 2026.
Cette décision vient confirmer la difficulté persistante de WSA à offrir une compétition continentale régulière aux athlètes africains. Depuis les derniers championnats tenus au Caire en 2022, aucune épreuve majeure n’a pu être organisée, plongeant le Roller Sports africain dans une stagnation inquiétante. Les athlètes, privés de compétition depuis trois ans, peinent désormais à disposer d’un cadre de référence pour mesurer leurs progrès et se confronter aux standards internationaux. Une situation qui soulève de nombreuses interrogations et appelle à une réorganisation profonde pour relancer véritablement la dynamique du Roller Sports sur le continent.
Depuis 2023, l’incapacité du président de World Skate Africa, Nathanaël Koty, à impulser une dynamique réelle au sein du Roller Sports africain devient de plus en plus évidente. Sous sa gouvernance, aucune compétition majeure n’a pu être organisée, privant les athlètes de rendez-vous essentiels à leur progression et à leur visibilité. Pire encore, aucune stratégie concrète ni solution durable n’a été mise en place pour stimuler le développement de la discipline sur le continent. Cette absence de leadership effectif, combinée à une gestion jugée peu proactive, plonge le Roller Sports africain dans une stagnation préoccupante, au moment où d’autres régions du monde consolident leurs acquis et multiplient les initiatives structurantes.






