Alors que l’aviron béninois peine à prendre son envol sur la scène régionale et internationale, c’est une crise profonde qui secoue aujourd’hui la Fédération béninoise d’aviron (FBA). Depuis plusieurs mois, les signaux d’alarme se multiplient : gestion solitaire, non-respect des textes, décisions autoritaires, violences et boycott des compétitions par les athlètes les clubs, les arbitres et les membres du comité exécutif.
Un cocktail explosif qui menace de faire sombrer définitivement la discipline. Au cœur de la tempête, une gestion jugée catastrophique par plusieurs acteurs du milieu. Le président de la Fédération, David Gbadamassi accusé d’agir en solitaire, multiplie les décisions sans concertation ni approbation des organes statutaires. Le budget annuel de la FBA, pourtant un document fondamental pour le fonctionnement transparent d’une fédération sportive, n’a jamais été adopté en bonne et due forme par l’Assemblée générale. Pire, des dettes fictives auraient été créées et réglées sans l’aval des instances compétentes, laissant planer de lourds soupçons de malversations financières. Les acquisitions de biens et services non transparents, sans mise en concurrence minimale exigée par les procédures de dépenses des fonds publics.
Le non-respect des résolutions de l’Assemblée générale, pourtant souveraine selon les statuts de la FBA, est devenu monnaie courante. De nombreux textes régissant le fonctionnement de la fédération sont volontairement contournés, voire ignorés. Une récidive inquiétante qui traduit un mépris total pour les règles démocratiques et participatives qui devraient encadrer la gestion fédérale.






