
À compter de la saison prochaine, le format du championnat va changer. Il reviendra à une formule de Ligue 1, de Ligue 2 et de Ligue 3, conformément aux résolutions de la dernière assemblée générale de la Fédération béninoise de football. Le format du championnat ne sera pas le seul changement qui sera opéré. La gestion de la Ligue reviendra au collectif des sociétés sportives. Deux facteurs importants qui obligeront les clubs à se professionnaliser et à se tourner vers le football
business. C’est donc en prélude à cette échéance que cette formation a été initiée par Global Sports Management et soutenue par le ministre des Sports.Présent à l’ouverture des travaux, Crépin Okouolou, représentant du ministre, a mis l’accent sur l’importance pour les clubs de suivre cet atelier. « C’est avec une grande joie que je me lève aujourd’hui pour lancer cette formation. Pour moi, c’est un signe fort : le Bénin est sur la bonne voie. Nous avons enfin accès à ce dont notre pays a besoin pour progresser. Cette formation s’adresse à vous, présidents de clubs, dirigeants de sociétés sportives, secrétaires généraux d’associations, afin que, demain, nous ayons les outils nécessaires pour mieux gérer ce que nous dirigeons depuis des années », lance-t-il.
« Cette formation va nous permettre d’identifier les leviers sur lesquels travailler, afin que demain, quand nous dirons que notre société sportive fonctionne, ce soit une réalité, tant sur le plan financier qu’organisationnel » ; ajoute le représentant du ministre Dato, dont l’objectif « c’est qu’avant cinq ans, nous ayons transformé notre football en un véritable écosystème économique. Et cela commence aujourd’hui, avec vous. Si nous mettons toute notre volonté dans ce projet, nous réussirons ».
La réussite du nouveau format du championnat et du professionnalisme des clubs dépend essentiellement du portefeuille de chaque écurie. Ainsi, la solution est de se tourner vers le football business à en croire Crépin Okouolou. Et ceci passe impérativement par la formation à la base, des investissements à long terme. « Dès l’année prochaine, la ligue pro doit incarner un vrai business. Pour faire du business, il faut penser finances, charges, investissements. Si une académie forme un enfant dès 8 ans, il faut pouvoir évaluer chaque dépense, chaque effort, pour que le jour de son transfert, tout soit rentabilisé ».