
Du 2 au 4 juin 2025, de nombreux responsables se sont réunis au Bénin Royal Hôtel pour une formation axée sur la professionnalisation du football béninois et l’intégration du football business. Pendant trois jours, plusieurs sujets ont été abordés. À la fin de ces trois jours d’ateliers, Joël Debaly a confié à notre équipe ce qu’il avait retenu de ces sessions. « Je retiens qu’il y a des choses qui se font ailleurs, qui expliquent le succès que la société sportive et le
club ont. Cette formation, ces trois jours que nous avons partagés ensemble, nous permettent déjà de savoir ce qui se fait ailleurs, ce qui expliquer le succès de certains centres de formation, de certains clubs, et de s’en inspirer pour nos projets en interne, pour ce qui nous concerne, le projet de coton », nous confie-t-il.L’un des sujets abordés est le modèle économique des clubs. Plusieurs expériences ont été partagées à cet égard par des centres de formation. L’Académie Saint Louis de l’USSK (Bénin), Diambars, Génération Foot et Dakar Sacré Cœur (Sénégal), ainsi que les modèles européens et brésiliens, figurent parmi les expériences partagées. Des modèles qui inspirent Joel Debaly pour le futur projet de Coton Sport. « Oui, les modèles économiques qu’on nous a présentés sont beaucoup inspirants. Je ne peux pas dire qu’il y a un modèle qui ressemble pile-poil à ce que coton a, mais il y a des aspects de ces différents modèles qui se retrouvent aujourd’hui chez coton. Il va falloir, avec le soutien des administrateurs, le soutien du président, le soutien de l’ensemble des staffs techniques et administratifs, se mettre sur une table et refaire, à la limite, repenser un certain nombre de choses proposées aux administrateurs, qui, une fois validées, seront implémentée », ajoute le DG.
Tous les clubs n’étant pas présents à cet atelier de trois jours, il se veut être avec les autres écuries présentes le porte-parole et leur porter le message. « Je pense que le message va passer. Si nous, qui avons participé à cette formation, arrivons à faire un plan et à commençons par implémenter ce que nous avons acquis ici en termes de partage d’instruments, je pense qu’il n’y a pas de raison que les autres clubs ne puissent pas nous emboîter les pas. Ceux qui sont arrivés, à mon avis, constituent une masse suffisamment critique pour impacter les choses et amener les autres qui n’ont pas eu l’occasion de participer à faire comme nous. »
Cet atelier est initié en prélude au championnat 2025-2026 qui va connaître un nouveau format, un format linéaire, avec une ligue qui devait être autonome. Une innovation qui ne devrait pas poser problème, à l’en croire. « Nous avons un modèle, la fédération existe, la Ligue professionnelle du football va probablement connaître une nouvelle dimension. Je pense que ça devrait pouvoir se faire, on va y aller. Les différentes parties prenantes sont conscientes de ce qu’est un passage obligé, donc le tout est la mise en place d’un calendrier. Je pense que ça aussi, c’est déjà fait, on va y aller progressivement, on va y aller de façon consensuelle Les uns et les autres sont conscients de l’envie, donc il n’y a pas de raison que les choses ne se passent normalement, et que dans le délai imparti, nous puissions arriver à mettre en place cette Ligue, et à commencer les actions pour la prochaine saison, qui va démarrer surtout avec le formulaire qu’il y a. », a-t-il conclu.